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LES PEURS ou ANXIETES D'ANTICIPATION :

03/03/2023

LES PEURS ou ANXIETES D'ANTICIPATION :

LES PEURS ou ANXIETES D'ANTICIPATION :


Par définition, il s'agit d'anxiétés engendrés par la peur de ce qui peut advenir dans le futur. Ces dernières se traitent de la même manière qu'un traumatisme déjà installé, ce qui peut par essence paraître contre intuitif.

 

En premier lieu, nous pouvons avoir simplement peur de quelque chose de concret. C'est un objet définit qui l'engendre. Il en résulte des peurs réflexes (lutte, fuite, sidération).

 

En second lieu, nous pouvons avoir peur d'avoir peur de cet objet prédéfinit. Il s'agit souvent là d'une première anticipation traduite par une angoisse directe (troubles anxieux).

 

En dernier lieu, nous pouvons avoir peur d'avoir peur d'avoir peur de cet objet prédéfinit. C'est à ce niveau que les processus inconscient d'évitement se créer, c'est la couche inconsciente commune aux traumatismes. Elle est plus insidieuse et bien plus difficile à identifié car l'origine est bien souvent indirecte (anxiété de performance, etc.).

 

Le cerveau fonctionnant par association et par prédiction, il est aisé de comprendre le cercle vicieux extrêmement invalidant qui ce met en place dans ce fameux troisième étage.

 

A cet étage, inconsciemment, il est possible de mettre en place des TOC afin d'essayer de contrôler au mieux ce qui peut advenir dans le futur afin de ne pas être confronté à la souffrance. D'où l'extrême complexité pour traiter et trouver l'origine des TOC.

 

C'est dans ce cadre que l'EMDR et l'hypnose prouvent toute leur utilité. Kévin Laroche.

LA DEPRESSION ET LA METAPHORE DE LA BALANCE

13/01/2023

LA DEPRESSION ET LA METAPHORE DE LA BALANCE

Un trauma entraînant un traumatisme semble désactiver les connexions entre le thalamus et le cortex préfrontal de manière permanente. L’importance du traumatisme dépend du nombre de liaisons désactivées par le trauma.


 Les principales conséquences visibles d’un traumatisme psychique sont :


-      L’absence ou la mauvaise mémorisation consciente du trauma.


-      L’absence ou la mauvaise mémorisation de la chronologie des émotions et des sensations (comme le thalamus est déconnecté, et qu’il joue un rôle de représentation temporelle, la souffrance devient intemporelle et permanente et cela répond ainsi à la définition d’un traumatisme psychique qui consiste à dire qu’il s’agit d’un souvenir difficile bloqué dans le présent).


-      En dernier lieu, le patient peut ne pas réussir à exprimer, verbaliser, voire conscientiser ce qui lui est arrivé et donc ne pas toujours demander de l’aide. Le traumatisme est donc gravé dans l’hippocampe mais n’existe pas dans le cortex préfrontal. Il faut y voire un mécanisme inconscient gérer par le système nerveux autonome. Il peut donc être inaccessible à la cognition. Il faut pourtant trouver une porte d’accès pour aider le patient, et l’EMDR sait emprunter cette porte.


La métaphore de la balance est ici très intéressante, car il faut y voir d’un côté l’aspect « plaisir » et, de l’autre l’aspect « peur ».


Dans la vie dite normale, cette balance se trouve équilibrée.

Mais en cas de traumatisme, cette balance reste en permanence déséquilibrée du côté « peur » rendant l’accès au « plaisir » plus complexe. L’amygdale est donc en permanence en état d’alarme. Les états internes, les processus internes ainsi que les comportements en sont donc perturbés.


Le déséquilibre inverse possède également son pendant négatif, car il peut finir par inhiber la reconnaissance du danger ou provoquer des addictions par accoutumance au plaisir, et ainsi provoquer une demande de plaisir exponentielle, rendant la satisfaction et la stabilité émotionnelle impossible.


Une balance déséquilibrée peut provoquer des comportements d’isolement, envers soi mais également envers les autres par hyper-analyse/contrôle/vigilance afin de ne pas souffrir.

Il est également possible d’observer des  comportements pouvant être extrêmes afin de  diluer l’émotion négative sous-jacente.


Or, si l’alarme n’arrive plus à ce faire entendre par évitement contrôlant ou par dilution, elle augmentera l’intensité, etc. C’est un cercle vicieux qui finira par aboutir à un épuisement général, ce qui peut expliquer certains burnout ou certaines dépressions, etc.


L’utilisation de l’EMDR semble réactiver les liaisons cérébrales entre le cortex préfrontal et le thalamus, permettant ainsi de réaliser la cognition (ou plutôt la digestion) et de faire taire l’amygdale cérébrale suractivée par déconnexion du thalamus.


Le thalamus alors reconnecté reprendrait son rôle de gestionnaire temporel et classerait le traumatisme dans le passé.


Kévin Laroche.

C'EST QUOI l'EMDR ? CA SERT A QUOI l'EMDR ?

06/01/2023

C'EST QUOI l'EMDR ? CA SERT A QUOI l'EMDR ?

C'EST QUOI l'EMDR ? CA SERT A QUOI l'EMDR ?

 

Notre cerveau fonctionne par association.

Les perceptions qu'il capte en permanence doivent être triées, classées, digérées et stockées.

 

La multitude d'informations qu'il ingère en permanence ne peuvent pas être traitées une par une, car leur quantité est beaucoup trop importante.

C'est donc pour cette raison qu'il fonctionne par association, afin de pouvoir les traiter efficacement.

 

Or, lorsqu'il utilise cette fonction PERCEPTION-ASSOCIATION-DIGESTION-CLASSEMENT, il ce peut qu'il y ai des ratés. Lorsque la perception d'un évènement est trop prégnante, et que cela enclanche une incompréhension, une incongruence, etc.

Le cerveau ne peut donc arriver a digérer l'évènement, c'est ce que l'on appel un traumatisme psychique.

 

Cela peut découler d'un évènement unique (Type 1) d'une somme d'évènements (Type 2) ou au goutte à goutte au cours d'une vie (Type 3).

 

Ces évènement sont alors classés dans une mémoire d'évènement non traités afin de répondre à la définition d'un traumatisme psychique : Evènement passé restant bloqué dans le présent.

 

L'EMDR est donc un outil permettant de ramener le ou les traumatismes psychique devant la fonction digestion et ainsi de le faire digérer convenablement par le patient.

 

Beaucoup d'hypothèses neuroscientifiques sont apportées sur son principe d'action mais je n'ai pas la place ici de toutes les développer.

 

Cependant l'action de l'EMDR est reconnue par l'OMS car elle est factuelle.

 

Kevin Laroche.

L'IMAGERIE MOTRICE

05/01/2023

L'IMAGERIE MOTRICE

L'IMAGERIE MOTRICE :

 

L'imagerie motrice est un outil de visualisation mentale permettant à un patient ou un athlète : 

 

- d'augmenter l'efficience d'un mouvement.
- d'augmenter la coordination motrice.
- d'augmenter la synchronisation des contractions musculaires.
- d'augmenter la performance.
- de faciliter la rééducation post opérationnelle.
- de permettre de maintenir les schémas moteurs en cas de pathologie ou d'immobilisation.
- Etc.

 

Il existe plusieurs protocoles, cependant, les dernières études démontrent un intérêt tout particulier au couplage imagerie mentale + observation directe.

 

Il s'agit donc d'un outil simple et autonomisant, toutefois, il nécessite d'être correctement apprit.

 

Kevin Laroche.

LES RAMIFICATIONS NEURONALES

05/01/2023

LES RAMIFICATIONS NEURONALES

LES RAMIFICATIONS NEURONALES :

 

La connaissance des bases du fonctionnement du cerveau est un prérequis obligatoire pour pratiquer de manière efficiente en hypnothérapie, en EMDR où dans toute autre accompagnement psychologique.


En effet, il est important de comprendre pourquoi certaines chose fonctionne et d’autre non, afin de ne pas s’évertuer dans une impasse sans changement de paradigme.

 

Un exemple simple de base à connaître concerne les ramifications neuronales. Le néocortex en possède beaucoup avec pour destination le cortex limbique. A l’inverse, le limbique en possède que très peu en direction du néocortex. Ceci explique très bien que les émotions sont difficilement gérables par la cognition, et que la cognition les influences beaucoup.


On comprend également pourquoi lorsque les émotions sont trop fortes, tout combat pour rationnaliser ce qui ce passe (Angoisse, dépression, etc.) devient un combat contreproductif voir aggravant.

 

Il en découle bien évidement une logique évidente pour la méditation de plaine conscience et une pertinence absolue pour les pratiques de l’hypnothérapie, l’EMDR, etc. 

 

Kevin Laroche.